Le haut rendement alternatif est un vaste sujet. Nous pouvons essayer d’obtenir un haut rendement sur notre capital et patrimoine grâce à des méthodes non conventionnelles comme celles que je vous décris sur ce site (lire ici pour de l’immobilier à haut rendement à l’étranger ou ici pour une stratégie options)
Mais nous pouvons également apprendre à obtenir du “haut rendement” non pécuniaire dans d’autres domaines, et sortir des sentiers battus de la société du “toute chose est une marchandise”.
C’est ce que je vous propose de découvrir aujourd’hui avec la permaculture, qui est une méthode étonnante de production agricole à haut rendement, respectueuse du milieu environnant, sans pesticides ni fertilisants.
La monoculture telle qu’elle est pratiquée depuis la mécanisation de l’agriculture est une catastrophe :
Et ne pensez pas que c’est ce qui a permis de nourrir la population croissante de la planète jusqu’à maintenant grâce à l’amélioration des rendements, car on peut obtenir de bien meilleurs rendements avec d’autres méthodes.
De même, pour produire une calorie de nourriture avec la monoculture, il faut en dépenser l’équivalent de 10 à 12 en énergie fossile.
Pour rentrer un peu plus dans les détails, vous pouvez chercher les videos qui présentent notamment l’exploitation de Sepp Holzer, le “père” de la permaculture en Autriche.
Mais en gros, la permaculture est une sorte de forêt jardin, où les interactions entre les différentes espèces végétales, animales (insectes et mammifères), et même minérales (pierres) assurent un équilibre écologique et permettent des rendements incroyables au m2.
Tout ceci sans “intrants” (c-à-d pesticides ou fertilisants) et sans machines. Malgré cela, les sols deviennent de plus en plus fertiles chaque année.
Pour illustrer par des exemples ces interactions bénéfiques :
Après beaucoup d’expérimentations et d’essais (pas de recherche scientifique à l’époque), les populations des hautes terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée avaient déjà mis en pratique ce concept de permaculture.
Ils plantaient dans leurs jardins une espèce d’arbre épineux, le casuarina, qui capte l’azote de l’air, et dont par conséquent la décomposition des feuilles fertilise le sol.
De plus, les racines de cet arbre retenaient bien le sol des jardins pentus et donc évitaient l’érosion. Leur ombre bénéficiait aux plantes et aux animaux (et aux humains).
Les civilisations, à travers l’histoire de l’humanité, ont dû lutter et développer des techniques pour survivre dans leur environnement. Certaines y sont parvenu, d’autres non.
Ceci est très bien raconté dans l’ouvrage de Jared Diamond : Effondrement.
Il analyse, grâce aux découvertes archéologiques rendues possibles par les techniques récentes, pourquoi certaines civilisations ont disparu, se sont “effondrées” purement et simplement. Ils utilisent cinq paramètres essentiels :
C’est hyper intéressant, il y parle des civilisation mayas, de l’île de Pâques, des Vikings du Groenland, mais aussi plus récemment de la différence entre le développement d’Haïti et de la République Dominicaine qui se partagent pourtant la même île.
Je vous conseille vivement la lecture de ce livre, cela va changer votre vision de l’environnement. Vous pouvez vous le procurer ici.
J’espère que cet article vous aura appris des choses nouvelles et que cela vous donnera l’idée d’essayer la permaculture au moins dans votre potager ou bout de terrain 😉
N’hésitez pas à partager cet article pour diffuser l’existence du haut rendement agricole respectueux de l’environnement, je pense que c’est encore méconnu par beaucoup de personnes. En avoir connaissance est déjà un premier pas.
Rendement vôtre,
Gaël
ps : que pensez-vous personnellement de la permaculture? La connaissiez-vous? Votre avis m’intéresse…